• GTA V devrait exploser les records de ventes

    • PCXbox 360Playstation 3 le 28-05-2012 par la rédaction
    • GTA V devrait exploser les records de ventesDans la catégorie des analystes financiers fins connaisseurs du monde vidéoludique, il y a Michael Pachter, que l'on connaît bien pour ses prédictions parfois farfelues, mais aussi Arvind Bhatia, qui se mouille un peu moins. Ce dernier nous affirme en effet que le très attendu Grand Theft Auto V se vendra autant durant sa première semaine d'exploitation que Grand Theft Auto IV s'était vendu en un an, soit 14 millions d'exemplaires. Voilà qui ne serait guère surprenant : chaque épisode de GTA s'est toujours mieux vendu que le précédent (15 millions d'exemplaires pour Grand Theft Auto III, 22 millions pour Grand Theft Auto IV), et il est probable que le cinquième volet ne dérogera pas à la règle. Pour comparaison, Call of Duty : Black Ops s'était écoulé à 6 millions d'exemplaires day one rien qu'aux USA et au Royaume-Uni, alors on imagine bien l'immense blockbuster de Rockstar réaliser les 14 millions de ventes mondiales en une semaine, et exploser son prédécesseur sur la durée.

       


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    Ghost Recon : Future Soldier

     

     

    Ayant consommé son virage vers l'action, la série Ghost Recon poursuit son chemin avec un épisode tourné vers l'avenir alternant les phases d'infiltration et les séquences explosives. Un cocktail high-tech détonnant.

    Ghost Recon : Future Soldier

    Dans les épisodes Advanced Warfighter, Ghost Recon misait tout sur la pluie de plomb en balançant le joueur en pleine insurrection, au coeur d'une situation dans laquelle ne pas se faire remarquer comptait moins que de trouver une bonne planque et un angle de tir efficace. Avec Future Soldier, Redstorm et Ubisoft adoptent une position moins tranchée, les Ghosts rappelant ainsi qu'ils sont équipés pour faire face à tout ce qui se présente. Du Nicaragua à la Russie en passant par le Pakistan ou le Niger, cet opus vous fera visiter la planète au fil d'un scénario un peu confus à suivre, comme souvent dans les jeux Clancy, dont le point départ vous conduira à un trafiquant d'armes lui-même en rapport avec un putschiste en devenir. L'histoire, racontée par le biais de briefings, a en tout cas l'avantage de provoquer nombre de situations variées et de vous offrir un paquet d'environnements différents, désert, villes, rase campagne, bateau cargo, tout y passe.

    Test Ghost Recon : Future Soldier Xbox 360 - Screenshot 116Le camouflage n'est efficace que si vous agissez lentement et à distance raisonnable.

    Future Soldier se résume grossièrement à deux états : pas repéré ou repéré. Contrairement aux deux opus précédents, on passe une bonne partie de son temps à s'infiltrer en dégommant méthodiquement les forces en présence. Afin d'assurer leur discrétion, les Ghosts possèdent un atout majeur : un camouflage optique façon Predator ou Ghost in the Shell. N'allez pas penser pour autant que la chose vous rend parfaitement invisible. En premier lieu, il ne fonctionne que si vous êtes accroupi et que vous vous déplacez lentement et se désactive lorsque vous tirez. En outre, si vous restez planté trop longtemps devant un soldat, il vous repérera. La première étape du boulot consiste à tuer les ennemis, ce que l'on pourra faire à l'ancienne, avec ses petits yeux comme un ringard, ou en s'aidant de capteurs ou surtout d'un drone de reconnaissance que l'on peut commander directement pour marquer des cibles. Une fois que l'on sait à quoi on a affaire, il s'agit de s'organiser. Pas question de tirer sur le premier venu au risque qu'un de ses potes ne voit le gus tomber au sol et ne donne immédiatement l'alerte. Si on veut réaliser un coup parfait, on observe, on commence par déglinguer les types placés en hauteur, les snipers puis on s'attaque aux cibles les plus isolées qui ne sont dans le champ de vision de personne.

    Test Ghost Recon : Future Soldier Xbox 360 - Screenshot 117Si vous êtes fixés, vous vous ratatinez à couvert.

    Evidemment, les soldats qui se promènent seuls sont rares, il s'agit donc de mettre vos équipiers à contribution. Pour ce faire, il suffit de leur indiquer une cible, d'attendre qu'ils soient en place et que le moment soit le bon et d'ordonner le tir. Quatre ennemis peuvent être descendus simultanément avec ce système, trois pour chacun de vos potes et une pour vous. On répétera cette formule aussi souvent que nécessaire et à des degrés de difficultés variables. Certaines zones peuvent se montrer assez vastes et donc difficiles à nettoyer, avec en bonus des chemins de ronde qui rendent délicates les exécutions discrètes. D'autant que le drone a peut-être la vue perçante, mais il lui arrive de ne pas tout voir, ou que vous ayez été trop pressé, au point de louper un soldat en patrouille qui ne tardera pas à poser problème. D'ailleurs, le drone lui-même peut se faire repérer. Si vous foirez votre infiltration, vous aurez deux options. La première, c'est le game-over parce que vous n'étiez pas autorisé à donner l'alerte, la seconde, c'est le passage en force. Une option qui est parfois imposée par la progression du jeu qui s'efforce de ménager temps calmes et temps forts.

    Test Ghost Recon : Future Soldier Xbox 360 - Screenshot 118Le drone permet de repérer et de designer les cibles aux équipiers.

    Dans ces séquences d'action, on oublie son silencieux, on replie le drone et on rentre la tête. Quand on se fait tomber dessus par une mitrailleuse fixe et une quinzaine de mecs, on fait moins le malin. Gardez la tête à découvert plus de deux secondes et vous serez bon pour la morgue (enfin d'abord pour un soin par un équipier puis pour la morgue). D'ailleurs, lorsque votre position est fixée, votre Ghost se ratatine derrière sa couverture et il n'est même plus possible de lever le nez tant qu'un équipier ne vous offre pas un tir de suppression. Un très joli effet soit dit en passant. Comme de surcroît les couvertures ont tendance à subir les effets des tirs, stagner au même endroit n'est pas une option. Entre fumigènes et grenades flash, on utilise le système permettant de marquer une couverture et d'y courir de façon semi-automatique en maintenant une touche enfoncée. Si on peut parfois reprocher à l'IA de manquer d'attention lors des phases d'infiltration, on ne risque pas de lui signaler un quelconque manque d'agressivité. De fait, si on pouvait craindre que l'arsenal technologique des Ghosts ne simplifie trop la tâche, il faut bien constater que les bidules ne font pas tout le boulot. Et puis, si la vue magnétique qui permet de repérer les objets métalliques à travers tout et n'importe quoi vous rend la vie trop simple, vous n'êtes pas contraint de l'activer.

    Test Ghost Recon : Future Soldier Xbox 360 - Screenshot 119Le tir synchrone est un fondement du gameplay dans les phases d'infiltration

    Difficile de prendre la jouabilité en défaut. Ubisoft a opté pour une prise en main intuitive, simplifiée au possible. La difficulté venant des précautions à prendre pour ne pas donner l'alerte et de la fragilité des héros lors des fusillades corsées. Bien connaître son matériel a aussi son importance. Certaines armes sont par exemple capables de traverser le bois, d'autres plus puissantes viendront à bout d'une plaque de métal peu épaisse. Des données que l'on ne manque pas de vous remettre en tête dans les briefings. Cette simplification a d'ailleurs mis à mort les ordres tactiques que l'on pouvait donner à ses équipiers. Il est impossible de les envoyer sur un point précis, de leur demander de lancer une grenade ou même de définir les règles d'engagement. Du coup, vos trois compères se débrouillent tout seuls, une idée qui peut faire frémir. Et pourtant, force est de constater qu'ils ne commettent pas ou peu d'impairs. Ils se placent bien, ne se font pas remarquer, il faudra simplement garder un oeil sur leur santé quand ils tombent sous le feu. Ce constat rappelle s'il le fallait que Ghost Recon Future Soldier reste avant tout un jeu d'action. On serait d'ailleurs tentés de signaler que dans l'absolu, sa progression est assez répétitive. On avance dans une zone dégagée pour parvenir à une grande zone ouverte et on fait le ménage, en suivant la méthodologie décrite plus haut, sauf si c'est sous le coup d'un script qui nous fait basculer dans le chaos. Le secret qui fait oublier la chose, c'est la mise en scène et l'atmosphère, toutes deux fort travaillées.

    Test Ghost Recon : Future Soldier Xbox 360 - Screenshot 120La réalité augmentée est un plus visuel plus discret qu'il n'y parait.

    Variété des situations et des environnements, calme presque intimiste des phases d'infiltration ou tonnerre des séquences d'action, Future Soldier fait tout pour en mettre plein la vue et les oreilles, en évitant les revirements trop artificiels. On passe allègrement de l'infiltration d'une base militaire à la visite du monde rural géorgien. Une réalisation dédiée au spectacle et à l'immersion qui fait oublier les aspects parfois redondants et linéaires du gameplay. Le jeu comporte de plus des niveaux "spéciaux" ou des séquences "frissons". Des Ghosts au milieu d'une tempête de sable nettoyant un camp en usant de leur vue magnétique, l'utilisation d'une sorte de tank à patte (le Warhound et son mortier), l'inévitable passage au cours duquel l'équipement high-tech tombe en rade (ce qui inexplicablement vous prive de vos grenades mais pas du camouflage, un truc du futur certainement), les embuscades bien violentes ou encore la mission solitaire presque entièrement centrée sur l'infiltration, sont là pour casser un peu la routine. De plus, les effets graphiques liés à l'usage de la réalité augmentée indiquant certains points clés avec des grands messages dans le ciel sont joliment intégrés. Au final, on est dedans. Et on le sera encore plus en profitant de la campagne en mode coopératif à 4, histoire de remplacer les alliés IA par quelques camarades.

    Test Ghost Recon : Future Soldier Xbox 360 - Screenshot 121Oui bon, on n'échappe pas aux séquences de rail shooting.

    Cette campagne haute en couleur et assez longue devrait donc ravir ceux qui cherchent du grand spectacle mais pas forcément une randonnée du dimanche. Chacun pourra de plus enrichir la chose en jouant avec le Gunsmith, l'option de customisation complète des armes que l'on peut démonter et remonter pièce par pièce (détente comprise). Rigolo, mais finalement pas vraiment indispensable, le kit de mission fourni de base étant parfaitement adapté, et on se voit mal troquer le sniper à silencieux contre un lance-grenades violet. Par ailleurs, le multijoueur n'est pas oublié. A commencer par le mode Guerilla, reprenant le mode Survie dans lequel 4 joueurs doivent travailler de concert pour résister à des vagues d'assaillants. Efficacité et coordination seront nécessaires pour survivre, mais ce n'est sans doute pas ce mode qui occupera le plus les serveurs. Du côté du vrai multijoueur, on trouvera 4 modes différents, tous à objectif et opposant 2 escouades de 4 Ghosts à autant de Bodarks, des forces spéciales ennemies équipées d'un matériel similaire, camouflage optique compris. Le tout comprenant un système d'avantages tactiques selon les objectifs accomplis et des classes spécialisées. En somme, du bon gros multi "squad based" efficace et complétant à merveille le solo.

    Dinowan, le 22 mai 2012

    LES NOTES

    • Graphismes16/20

      Malgré quelques défaillances, Future Soldier fait plutôt plaisir à l'oeil. On a droit à de jolis effets de particules, des animations travaillées, une pyrotechnie maîtrisée et surtout des environnements très variés. Le rendu réalité augmentée qui affiche des informations "dans l'air" est moins envahissant qu'on pourrait le croire.

    • Jouabilité17/20

      La prise en main intuitive permet de rapidement entrer dans le bain. La progression alterne des phases d'infiltration accessibles mais qui ne pardonnent pas la faute et des grosses fusillades poilues, avec au milieu quelques passages mis en scène. Un compromis efficace et immersif entre un léger aspect tactique et du grand spectacle.

    • Durée de vie16/20

      Assez variable selon votre façon de jouer, la durée de vie en solo atteint facilement la douzaine d'heures, ce à quoi il faut encore ajouter la possibilité de jouer en coop. Si le mode Guerilla ne durera qu'un temps, les modes multi à objectifs devraient eux retenir les joueurs plus longtemps.

    • Bande son17/20

      Les musiques se font généralement discrètes durant les phases calmes, cédant la place aux effets d'ambiance, aux conversations des soldats ou aux chuchotements des Ghosts. Quand les choses s'affolent, on en prend plein les esgourdes. Les dialogues "hors action" des Ghosts sont en revanche assez plats.

    • Scénario12/20

      Les cinématiques ne sont là que pour introduire les missions, l'histoire de son côté passe par des briefings abscons. Résultat, on enchaîne parfois les missions sans trop suivre le fil, un écueil que Warfighter avait évité mais qui est classique des jeux Tom Clancy. Sans parler du côté déjà vu qui lorgne sévèrement sur Call of Duty.

    • Note Générale17/20

      Ghost Recon Future Soldier poursuit le virage vers l'accessibilité amorcé par Advanced Warfighter tout en mixant un peu plus les phases de jeu. La scène d'action musclée succède à l'infiltration avec toujours pour mot d'ordre d'éviter la faute, à chacun ensuite de juger des risques qu'il souhaite prendre dans l'élaboration de sa tactique. La mise en scène et l'ambiance soignées se chargeant pour leur part d'assurer l'immersion, qui est au final la principale qualité de cet épisode.


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  • Le pré-téléchargement disponible sur le PSN

    Option bien connue des utilisateurs de plates-formes d'achats comme Steam, le pré-chargement fait son entrée sur le PSN. Cette fonctionnalité permet de gagner un temps précieux dans ses achats puisqu'elle autorise les joueurs à payer un jeu avant sa sortie puis à le télécharger sans attendre. Le soft étant déverrouillé le jour de sa sortie officielle. Sorcery


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  • Vous pensiez que les cow-boys avaient irrémédiablement disparu avec l'avènement de la crème autobronzante et l'interdiction des publicités pour les cigarettes ? Vous n'êtes visiblement pas doué pour lire l'avenir, la conquête spatiale nous donnera en effet l'occasion de partir vers de nouvelles frontières et de vivre une seconde ruée vers l'or. La nouvelle richesse convoitée sera bien entendu de nature énergétique et déclenchera autant de conflits que peut le faire le pétrole de nos jours. Bref, autant vous préparer dès maintenant à être un véritable petit soldat des étoiles.

    Starhawk

    En général, on ne se casse pas la tête lorsqu'il s'agit de présenter Starhawk, on se contente de préciser qu'il s'agit d'une suite spirituelle de Warhawk qui se déroulerait dans le futur. Si ce type de comparaisons a ses raisons d'être, il a aussi ses limites. Certes, les deux titres sont des exclusivités PS3 essentiellement tournées vers des combats multijoueurs mettant en scène toutes sortes de véhicules. Mais l'analogie ne va pas beaucoup plus loin. La principale différence qui sautera aux yeux des anciens de Warhawk tient certainement au fait que ce Starhawk propose aussi un véritable mode solo. Cette campagne constitue d'ailleurs la meilleure façon de faire tranquillement connaissance avec le titre.

    Test Starhawk Playstation 3 - Screenshot 87L'histoire nous est relatée par le biais de cutscenes à l'aspect comics.

    Le scénario qui sous-tend cette aventure est tout ce qu'il y a de plus convenu. Vous incarnez Emmett Graves, un chasseur de primes spatial marqué à vie par l'énergie de faille. L'utilisation de cette dernière est d'ailleurs à double tranchant : elle fournit certes les moyens de mener la conquête spatiale, mais elle peut aussi blesser ou transformer ceux qui la manipulent... Notre brave Emmett se balade donc avec de jolies cicatrices fluorescentes et possède désormais un regard plutôt troublant. Son étrange dégaine ne l'empêchera pas de revenir sur sa colonie spatiale natale pour protéger les installations des assauts des terribles Outcasts. Ces derniers sont des humains revenus à l'état sauvage après une forte exposition à l'énergie de faille. Ils sont régulièrement poussés par des pulsions destructrices mais les dernières attaques en date laissent suggérer qu'ils agissent désormais de manière stratégique et coordonnée... Vous vous en doutez, le scénario n'est pas le point fort de cette campagne. On passe d'une situation convenue à l'autre sans jamais être vraiment surpris et les cut-scenes façon comics ne suffissent pas à rendre la narration particulièrement palpitante. Bref, la campagne ne prend réellement d'intérêt que si on la voit comme un grand didacticiel qui vient nous apprendre toutes les ficelles du gameplay.

    Test Starhawk Playstation 3 - Screenshot 88Le Hawk vous promet des batailles spatiales explosives.

    Préparez-vous en effet à passer par une phase d'apprentissage avant de profiter pleinement de Starhawk. Ca tombe plutôt bien, le mode solo vous donnera l'occasion de découvrir tout doucement les différentes armes et surtout les véhicules. Ces derniers sont assez variés puisque vous aurez le choix entre des jetpacks, des motos aéroglissantes, des buggys dotés de mitrailleuses et des tanks capables de pilonner les positions ennemies. Cerise sur le gâteau, vous aurez aussi accès aux fameux Hawks, des méchas capables de se transformer en avions de chasse, capables donc aussi bien de piétiner une armée au sol que de se livrer à des dogfights frénétiques. Tous ces beaux engins ne seront pas disponibles d'office, il vous faudra le plus souvent commencer par construire l'atelier vous permettant de les faire apparaître. Emmett doit pour cela accumuler suffisamment d'énergie de faille pour ensuite demander à ce que les différentes structures soient livrées sur le champ de bataille. L'interface permettant de gérer les constructions est assez simple à utiliser, on fait apparaître une roue et on choisit bêtement les bâtiments qui débarqueront ensuite directement du ciel. C'est ainsi que vous ferez apparaître des ateliers pour les différents véhicules, mais aussi des murs de protection, des tourelles automatiques ou des bunkers remplis de munitions. Ces différentes défenses ne doivent pas être prises à la légère car elles vous sauveront plus d'une fois la mise lorsque des hordes de Outcasts viendront frapper à votre porte.

    Test Starhawk Playstation 3 - Screenshot 89Le CTF est classique mais toujours aussi jouissif.

    Si le mode solo vous permet de découvrir progressivement ces différents aspects du gameplay, ils sont bel et bien présents dans toutes les parties multijoueurs. Quatre modes principaux répondent présents pour l'occasion mais aucun d'eux ne brille par son originalité. On passera rapidement sur les modes Deathmatch et Team Deathmatch qui s'avèrent tout simplement assez décevants. Les choses sérieuses commencent avec le mode Zones qui propose des affrontements titanesques sur des maps de belle envergure réunissant jusqu'à 32 joueurs. On connaît le principe, il s'agit tout simplement de capturer puis de défendre simultanément plusieurs territoires. L'utilisation des différents véhicules assure le spectacle : préparez-vous à une guerre aussi intense que spectaculaire. Le mode Capture de drapeau n'est pas mal non plus, même s'il se montre assez peu original. Pour marquer, il faut non seulement ramener la pièce d'étoffe adverse dans sa base, mais aussi détenir encore son propre drapeau. Le système de construction prend alors toute sa saveur : l'équipe victorieuse est généralement celle qui a réussi à organiser une défense efficace en disposant de manière intelligente des murs et des tourelles autour de sa base.

    Test Starhawk Playstation 3 - Screenshot 90Le système de construction est simple, mais visiblement toujours trop compliqué pour certains...

    Si ce système de construction est plutôt prometteur, il faut reconnaître qu'il n'est pas pleinement exploité dans toutes les parties. Comprenez par là que rien n'est prévu dans le jeu lui-même pour aider les joueurs d'une même équipe à se coordonner, l'usage du micro est donc plus que recommandé si vous comptez agir intelligemment en équipe. Concrètement, on a un peu l'impression de jouer à la loterie en rejoignant une partie : on peut aussi bien tomber sur des coéquipiers futés qui savent organiser une bonne défense, que sur de véritables tanches qui se soucient moins des objectifs que de leur première chemise. De la même façon on pourrait regretter que le système de progression ne soit pas forcément très valorisant : on peut dire adieu aux récompenses qui se débloquent en pleine partie. Vos faits d'armes vous permettront tout de même de débloquer petit à petit des compétences justement liées à vos exploits. Détruisez par exemple suffisamment de tourelles et vous pourrez ensuite activer une compétence vous permettant de ne pas être détecté par les défenses ennemies. Vous vous doutez bien que ce type d'atouts ne fait qu'accroître le déséquilibre déjà existant entre les joueurs... Au final, ce Starhawk est un jeu d'action multijoueur vraiment sympathique même s'il accumule les maladresses. On regrette quelques partis pris étranges comme la limitation du split-screen à deux joueurs disposant chacun d'un compte relié au Net, mais dans l'ensemble, on retrouve des parties online endiablées qui devraient satisfaire les amateurs d'action intense et de guerres spatiales.

    Miniblob, le 18 mai 2012

    Les notes

    • Graphismes 14/20

      Si l'ensemble est techniquement un peu daté et si certains environnements paraissent un peu vides, il faut tout de même reconnaître que le jeu n'est jamais franchement laid et qu'il parvient surtout à nous proposer une action à la fois intense et relativement lisible.

    • Jouabilité 15/20

      La prise en main est assez bien pensée et on s'y fait sans problème à condition d'avoir commencé par faire le tour de la campagne solo. Cette dernière nous apprend en effet toutes les subtilités du gameplay. Malheureusement, il vous faudra parfois faire équipe avec des joueurs qui ont du mal à comprendre la notion même d'objectifs et qui partent bille en tête sans même se préoccuper de leurs coéquipiers. Le principe des constructions est donc prometteur sur le papier mais, dans les faits, il se traduit trop souvent par la mise en place de bases anarchiques qui sont de véritables gruyères.

    • Durée de vie 14/20

      La campagne solo vous tiendra occupé un peu moins de huit heures mais elle peine à se montrer réellement passionnante sur toute sa durée. Il faut finalement davantage la considérer comme une mise en bouche avant le plat principal qui correspond aux différents modes multijoueurs. Ces derniers sont toutefois un peu trop classiques et auraient pu proposer davantage de maps. Rassurez-vous, les développeurs nous promettent déjà de nouveaux environnements qui seront disponibles gratuitement en téléchargement.

    • Bande son 15/20

      Les musiques sont assez épiques et passent bien dans le feu de l'action, par contre la qualité des doublages français n'est pas toujours au rendez-vous : certaines répliques tombent bien tandis que d'autres paraissent tout simplement hors de propos.

    • Scénario 12/20

      La campagne solo est clairement là pour nous expliquer les ficelles du gameplay et elle ne brille franchement pas par son scénario extrêmement convenu.

    • Note Générale15/20

      Starhawk accumule les petites maladresses mais on ne lui en tiendra pas rigueur. L'apparition d'un mode solo, même si ce dernier propose une campagne anecdotique, demeure une bonne nouvelle. C'est en effet l'occasion de découvrir tranquillement les subtilités du gameplay avant de vous lancer dans des parties online. Ne vous y trompez pas, c'est une fois en ligne que vous aurez le plaisir de découvrir tout le potentiel de ce Starhawk. Préparez-vous alors à rejoindre des parties multijoueurs endiablées qui risquent bien de vous décoiffer.


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  • PS4 et Xbox 3 : Images d'un moteur 3D

    • le 18-05-2012 par la rédaction
    • Avec son Unreal Engine, Epic équipe une quantité considérable de studios travaillant aussi bien sur PC que sur consoles. Autant dire que la nouvelle version de leur moteur intrigue fortement, d'autant qu'il est destiné à nourrir la prochaine génération de machines. Voici les premières images de ce dernier, tirées d'une démo qui devrait être dévoilée prochainement, certainement durant l'E3. Réalisée en 3 mois, cette vitrine technologique tourne sur un PC équipé d'une GeForce GTX 680, mais le moteur n'en reste pas moins conçu pour les jeux de la prochaine génération de consoles de salon. Des machines sur lesquelles Epic saurait déjà tout ce qu'il y a à savoir, Wired rapporte d'ailleurs les propos de Tim Sweeney, l'un des fondateurs du studio

       

      «Nous sommes bien plus en rapport avec les fabricants de consoles que n'importe quel autre développeur. Ce qui signifie que nous pouvons donner des recommandations détaillées et une compréhension globale de ce qui sera commercialement possible.»

      Wired ajoute à ce commentaire qu'il leur semble savoir que pour Epic, la prochaine génération de machines ne sera pas suffisamment puissante, la société s’efforçant en ce moment même de faire pression pour que le hardware soit revu à la hausse.

       

      PS4 et Xbox 3 : Images d'un moteur 3DPS4 et Xbox 3 : Images d'un moteur 3DPS4 et Xbox 3 : Images d'un moteur 3DPS4 et Xbox 3 : Images d'un moteur 3DPS4 et Xbox 3 : Images d'un moteur 3DPS4 et Xbox 3 : Images d'un moteur 3DPS4 et Xbox 3 : Images d'un moteur 3DPS4 et Xbox 3 : Images d'un moteur 3D

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